Comment ne pas parler des quiz de personnalité, cet outil incontournable sur le chemin de la connaissance de soi ?!

Certainement, il y a quiz… et quiz. On n’a pas les mêmes questions dans le Big Five du site canadien psychomedia que dans les quiz de l’été qui me donnent quel héros de Harry Potter je suis sur des webzines que je ne nommerai pas !! ce qui rejoint l’approche scientifique telle que décrite dans le livre de Michel Hansenne vs. l’approche fun et légère.

Tu l’auras compris : ce projet est sérieux et l’approche se devait à la hauteur. Mes concepteurs ont donc entrepris de répondre à un quiz, puis des quiz… plus de 160 quiz à ce jour ! en passant par les très sérieux Big Five et Hexaco, MBTI, DISC, TCI, intelligence émotionnelle ou encore DSM-5, mais aussi par les vertus, valeurs, styles d’attachement et ennéagramme…
Il en existe même sur les inclinaisons politiques ou le style d’humour !

Qu’en ressort-il ?
Mon sentiment est mitigé. Le bon côté c’est que chaque test restitue qui tu es et te positionne sur chaque domaine (ou sous-domaine) de personnalité. Mais j’ai ressenti plusieurs frustrations :

1. Les questionnaires évaluent un aspect (bien-être par exemple), un type de personnalité (Big 5), une composante (quotient émotionnel). Il manque une vision holistique, un lien, la big picture ;
2. Les questionnaires et réponses sont statiques. Les questions sont posées toujours dans le même ordre, et il y en a souvent BEAUCOUP ;
3. La plupart des quiz sont boring !! et pour cause, ils servent la recherche qui exige une rigueur implacable. Ceux qui ne le sont pas – ceux que je surnomme quiz de l’été 🍹 – me laissent dubitative sur la pertinence de la restitution ;
4. L’aboutissement me laisse sur ma fin. Soit je suis sensée tomber dans une case (comme le MBTI) soit j’ai un score et pas grand chose en plus, en tous cas pas de clé d’approfondissement et d’évolution ;
5. J’ai beaucoup de mal avec les questions inversées, ie. les questions à la négative, parce que franchement, répondre par la négative à une question négative, c’est pas simple 🤯 Exemple : « Vous n’aimez pas aller au cinéma » avec la réponse « Très rarement » pour dire qu’en fait j’aime ça. L’importance statistique est compréhensible (cf biais d’acquiescement) mais bon…

Bref, j’ai eu envie de proposer autre chose.

Une approche plus créative et dynamique tant dans le fond (questions personnalisées et réponses libres) que dans la forme (chat interactif), avec comme finalité une réponse holistique et une mise en relation avec ses pairs pour construire l’éveil en communauté.

Voilà l’ADN du projet Théia ! Viens essayer :