Où donc est le bonheur…?
Qu’appelons-nous bonheur de nos jours ? Est-ce le « kif » de chaque instant ? Le maximum de plaisir ? Pour répondre, commençons par parler de bien-être.
Le « bien-être » est-il le bonheur ?
Si je pense qu’on s’accordera facilement à dire que les termes « bien-être » et « bonheur » n’ont pas les mêmes portées – on imagine dans le bonheur une plénitude que le bien-être ne décrit pas, ils semblent ces temps-ci se mélanger, certains (par exemple ici) utilisant le bien-être comme mesure du bonheur. Voici quelques explications qui devraient éclaircir ces termes et nous permettre de comprendre si nous ressentons réellement du bonheur…
En parlant de bien-être, nous pouvons distinguer le bien-être « subjectif » du bien-être « psychologique ». Le bien-être subjectif se rapproche de la notion de plaisir hédonique. On pense « carpe diem » et « kif ». Le courant de psychologie positive initié par Martin Seligman dans les années 2000 se focalise beaucoup dessus, en apportant des idées comme « il faut plus d’affects positifs que négatifs dans sa vie pour être heureux ». Diener a même inventé « l’échelle de satisfaction de vie » (satisfaction with life scale)… parce que la vie c’est « satisfait ou remboursé » ? 🤨
Ce bien-être subjectif totalisant 7.7M de pages Web sur Google, il faut lui reconnaître une certaine notoriété, et nous y reviendrons car ce courant amène aussi un lot de bonnes idées et « d’interventions » (ie d’exercices), mais pour revenir à notre sujet de ce post : est-ce là le bonheur réellement ?
Le sens de la vie
Le bien-être psychologique ou eudémonique ajoutent une dimension presque philosophique avec des concepts comme l’auto-détermination. L’auto-détermination (définie par Deci, Ryan et Ryff) réfère à l’autonomie, au sens de la vie, à la croissance et à l’autodétermination pour s’accomplir.
Les philosophes anciens (Platon, Aristote) comme les stoïciens (Marc-Aurèle) intègrent également au bonheur eudémonique une recherche de sens et de vertu.
La différence entre ces 2 types de bonheur (résumée en fin de page Wikipedia) revient à une différence de vision du monde, de l’individu et de ce qui le rend heureux. Je me dis même qu’en fonction de notre personnalité nous avons tendance à nous retrouver plutôt dans une définition ou dans l’autre. Typiquement, la personne d’enneatype VII (oui oui, nous parlerons bientôt d’ennéagramme, promis !), épicurienne de nature, se reconnaîtra sans doute dans la première !
A tester !
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Pour finir…
Je finirais sur un beau poème que ma grand-mère me récitait jadis : Où donc est le bonheur…? (à lire et relire).
La réponse de Victor Hugo : « Dans la joie et l’amour et la félicité, C’est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie. »
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Tu peux poursuivre ta lecture avec cette brève : https://theia.blog/breves/le-bonheur-lu-dans-cerveau-psycho/