Brèves

Les étiquettes (qui collent à la peau)

Et HPI ! Et INTJ ! Et sans doute hypersensible aussi 😉

L’article sur les étiquettes du dernier psychologies magazine d’avril 2022 approfondit la tendance croissante à se trouver un ou plusieurs labels et (souvent) s’auto proclamer d’un label ou d’un autre.

S. Tomasella nous explique ainsi que c’est intrinsèquement une question d’identité, ce qui rejoint la question de pourquoi faire des tests de personnalité. Je clame mon appartenance à un groupe, et m’en sers aussi pour me dédouaner occasionnellement : « C’est pas ma faute, je suis hyper-truc ».

C’est pourquoi Théia ne propose pas de label ou d’étiquette. Chaque trait étudié donne un (ou plusieurs) score(s) de 1 à 7, avec une distribution généralement « normale » des répondants. On parle de « continuum » au lieu de catégorie. Et même si – par convention – les X% supérieurs et inférieurs de ce score peuvent être définis hyper- ou hypo-, cela ne sert en rien. Par exemple, un QI de 131 classe l’individu en « HPI » tandis que le QI de 129 ne l’est pas. Pourtant je n’imagine pas que cela dénote une énorme différence d’intelligence…

D’ailleurs, pour revenir sur le MBTI, étant à peu près à 50% introverti/extraverti et à 50% pensée/sentiment, je bascule selon l’humeur entre plusieurs des 16 personnalités. Ce qui montre bien l’intérêt de parler en score sur chaque axe analysé.

Bref, l’auteur finit en conseillant de se détacher de son étiquette, un peu comme un L. Gounelle recommande de se détacher de sa personnalité pour être soi. Libre.

Auteur

vincent@theia.blog
Vincent est concepteur de Théia. Lis toute l'histoire sur notre tout premier post de bienvenue !
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